Tu peux rire. Il suffit parfois de rencontrer certaines personnes pour que tout ne paraisse plus si noir. Moi j'y crois.
Parce qu'elle parle d'espoir comme personne. Parce que ses mots ont réussi à guérir mes maux en quelque phrases. Parce qu'elle me fait sourire. Merci Ayumi.
Il reste des longs cheveux noirs sur mon oreiller mais personne pour me dire que ce qui s'est passé est vrai. Je me souviens vaguement d'un 'je t'aime', jeté comme ça, au vent. Auquel même la bise de cette matinée ne s'est pas donné la peine de répondre. Elle m'avait dit un jour que je ne savais pas aimer. Que j'aimais trop, qu'une séparation me blesserait plus que ça ne le devrait.
Je ne sais plus quoi en penser. J'aimerais qu'on me dise qu'elle reviendra.
En attendant, je continuerais à regarder les cheveux sur mes draps et à tenter de me souvenirs de l'emplacement exact de ses tâches de rousseur.
Tu sais, je pourrais me suicider parce que je suis trop loin et pas assez présente pour toi.
Mais... ce n'est pas une raison n'est ce pas ?